Quand on pense à la Grèce, ce sont toujours les images d’Athènes et son acropole, ou bien les maisons blanches des Cyclades qui viennent à l’esprit. On oublie facilement que la Grèce, c’est aussi le continent, la terre, la montagne… À ce titre, le Péloponnèse fait figure de grand oublié du tourisme grec. Eh bien vous savez quoi ? Tant mieux.
Pour le coup, on peut incriminer l’Histoire. Le Péloponnèse, c’était autrefois le fief de Sparte, la grande rivale d’Athènes, nichée dans la province de Laconie… Il faut dire que la vie à Sparte n’était pas très sexy. Les citoyens étaient éduqués à la dure, autour des valeurs de la guerre et de l’austérité… « Spartiate », « laconique »… Avouez que les la région n’a rien de réjouissant de prime abord. Toujours aujourd’hui, l’image d’une région morne lui colle à la peau. Et pourtant, quelle claque !
Incontestablement, il s’agit d’un de mes plus grands coups de cœur – sinon mon plus grand coup de cœur en Grèce. Je ne saurais vous conseiller de partir à la découverte du Péloponnèse avant que cela finisse par se savoir. En plus, les prix y sont encore intéressants.
Quelques petites choses à savoir sur le Péloponnèse
Le Péloponnèse est une grande péninsule qui ressemble à une main grande ouverte. En fait, le Péloponnèse étant séparé de l’Attique et de l’agglomération d’Athènes par le canal de Corinthe, on peut même dire que techniquement, il s’agit d’une île !
Sa surface est de 22 000 km2, soit trois fois le département de la Vendée pour à peine 1 million d’habitants. Autant dire qu’on ne s’y bouscule pas.
Au fil des routes, vous découvrirez un pays très montagneux. Le point culminant du Péloponnèse est le mont Taygète avec ses 2404 m. d’altitude.
Les (grandes) villes ne sont pas le fort du Péloponnèse. Ni sa capitale administrative Tripoli, ni sa plus grande cité, Patras (par ailleurs la troisième plus grande ville de Grèce après Athènes et Thessalonique), ne présentent d’intérêt pour le voyageur ; c’est pour cela que je n’en parlerai pas dans ce circuit.
À noter que pour ce circuit, je vous propose une petite infidélité au Péloponnèse, puisque je vous propose de passer sur l’autre rive du golfe de Corinthe par le pont Rion-Antirion (Γέφυρα Ρίου-Αντιρρίου). Deux avantages à ceci : éviter de revenir sur Athènes par le même chemin (un peu de variété !) et surtout en profiter pour visiter Delphes.
Pour effectuer ce road trip, je vous conseille une durée de 10 jours. Vous pouvez éventuellement le faire en 7 jours mais il faudra un peu cavaler parfois.
Athènes
Pour ce road trip, ↘️ votre point de départ sera sans doute Athènes.
Profitez-en pour passer au moins une journée dans la capitale grecque, histoire de vous étourdir avant de partir au vert.
C’est en effet une cité bouillonnante, assez déroutante et au final fascinante. Il y a tant à en dire… Je vous ai rédigé ↘️ un article complet sur Athènes pour vous aider à vous repérer ou plus simplement vous donner l’envie d’y revenir plutôt pour un long week-end.
Corinthe
Pour visiter Corinthe, pas besoin de vous arrêter dans la ville moderne : elle ne présente pas d’intérêt, hormis ses raisins secs.
Ce que vous ne pourrez pas manquer, c’est bien entendu le célèbre canal de Corinthe, qui vous barrera forcément la route en venant d’Athènes. Ce tour de force, qui a nécessité plus de 10 ans de travaux (1882-184), réalise le rêve plusieurs fois millénaires d’offrir aux bateaux un raccourci de 400 kilomètres entre mer Ionienne et mer Égée.
Il mesure presque 6,5 kilomètres de long et même pas 25 mètres de largeur entre des parois acérées de près de 50 mètres de haut. Une petite passerelle piétonne, en son milieu, permet d’en avoir une vue plongeante assez spectaculaire.
À une dizaine de kilomètres au sud-ouest de la Corinthe moderne se trouvent les vestiges de la Corinthe antique, une des plus grandes et des plus brillantes cités grecques d’alors. Plus que les ruines, c’est l’Acrocorinthe qu’il faut visiter : cette citadelle perchée sur une montagne inattendue et escarpée, de 575 mètres de hauteur, offre des panoramas à couper le souffle.
Mycènes
Une fois passée Corinthe, on entre dans la région de l’Argolide. Celle-ci est (justement) réputée pour la douceur de ses reliefs, ses pleines fertiles et ses abondantes cultures d’agrumes.
Mycènes est à la fois l’un des sites archéologiques les plus magnétiques et les plus hermétiques de Grèce. C’était ici le centre d’une civilisation antérieure à la Grèce « classique » (c’est-à-dire celle de l’Acropole d’Athènes) : les murs sont constitués de colossaux blocs de pierre assemblés, les trésors découverts sont à la fois riches et frustres.
On ne passe pas sous l’imposante porte des Lionnes, ni ne contemple le masque d’or d’Agamemnon, les restes du palais ou les tombes à coupole sans une certaine émotion…
Si Mycènes vous parle, alors vous pourrez faire également un crochet par Tyrinthe (à une vingtaine de kilomètres au sud, pas très loin de Nauplie), une autre cité-palais du même type.
Épidaure
À l’époque de la Grèce antique, Épidaure était très célèbre pour abriter un sanctuaire à Asclépios, le dieu de la médecine. On y venait donc en pèlerinage pour recouvrer ou garder une bonne santé, et une série de praticiens attendaient de vous y guérir sur la base de vos rêves.
Inutile de se moquer : le rêve fait bel et bien partie de ce site qui parle au cœur. Ce n’est pas pour rien que la santé y était magnifiée par des jeux sportifs, des concours de poésie et des pièces de théâtre.
Il nous reste ainsi des vestiges de temples, de stades et de tout ce qui concourt au bien-être des pèlerins, mais Épidaure ne serait pas Épidaure s’il n’y avait encore son inoubliable théatre. Construit au IIIe siècle avant Jésus-Christ, il compte une cinquantaine de rangées de gradins sur environ 60 mètres de largeur. Il pouvait accueillir quelque 12 000 spectateurs.
Il passe pour être le plus harmonieux et le mieux conservé de toute l’Antiquité, et pas seulement visuellement : ses performances acoutisques sont restées intactes, plus de deux millénaires après sa construction. Pour cela, il suffit de monter tout en haut des gradins et de tendre l’oreille… Tout ce qui se dit ou se fait sur la scène ronde monte avec une netteté à peine croyable.
Nauplie
Blottie contre le joli golfe rond éponyme et dominée par un spectaculaire piton rocheux, la capitale de l’Argolide se révèle rapidement comme l’une des plus belles du Péloponnèse.
Certes, elle n’est pas très grande mais elle diffuse une douceur de vivre que l’on ne rencontre pas ailleurs. C’est pour moi une halte idéale pour y passer une soirée.
Pour en appécier le charme, il suffit de déambuler dans ses rues ombragées, parsemées des petits dômes d’églises et d’anciennes mosquées. Vos pas vous porteront peut-être vers le Vouleftikon, le tout premier parlement de la Grèce moderne (eh oui, Nauplie fut la capitale du pays avant Athènes !), vers l’animation de la place Syntagma et au-delà au Boumpolinas, le front de mer aménagé. Iconique est la petite forteresse Bourdzi qui flotte à quelques encablures de la côte.
Il est vrai que Nauplie est bien pourvue en défenses ! N’hésitez pas à monter à l’une des deux citadelles qui veillent sur la ville : Acronauplie ou mieux encore, le fort Palamède d’où le panorama est magnifique sur la ville, la baie et l’Argolide.
Monemvasia
Voilà un site qui devrait vous surprendre : Monemvasia est en effet surnommée la « Gibraltar grecque » et l’on comprend pourquoi : la petite ville occupe le pied d’un immense rocher formant quasiment une presqu’île.
Cette citadelle, longtemps sous influence de Venise (elle était appelée « Malvoisie » et a donné son nom à un vin réputé), a donné bien du fil à retordre aux envahisseurs et aux pirates de tout poil.
Aujourd’hui, il en reste un agréable village fort bien préservé et abondamment fleuri, très touristique également. Il faut tout simplement se promener au hasard de ses rues.
La montée à la citadelle offre de belles vues sur les vieux toits de tuiles rouges, les petits dômes des églises, sur les reliefs sévères de la côte laconienne et bien entendu, sur la mer tout autour…
Elfanisos
Tout au sud de la Laconie, face à l’île de Cythère, se détache celle d’Elafonisos. C’est par ferry depuis Vigklafia ou Neapoli qu’on y accède.
S’il s’y trouve un petit village, c’est avant tout pour ses plages magnifiques que l’on débarquera sur ce bout de terre chauve, où plane un petit parfum de bout du monde (mais si en haute saison, vous ne serez pas seul !).
Il y a celle de Kato Nisi, sur la côte ouest, et surtout la plage de Simos, ouvrant vers le sud, avec ses eaux d’un turquoise incroyable et le petit isthme sableux reliant un promontoire d’où on jouit d’une vue sur l’ensemble de ce site enchanteur.
La péninsule du Magne
Le Magne, c’est la péninsule qui forme le milieu du « trident » méridional du Péloponnèse. C’est également un monde à part. C’est une terre âpre, aride, accidentée, sans ombre, loin de tout.
C’est aussi, il faut le souligner, un coin de Grèce extrêmement calme niveau touristique et ce, quelle que soit la saison.
Les petites routes serpentent entre le maquis et les oliviers, dévoilent ici ou là de petites plages (petit coup de cœur pour la plage d’Alipa). Elles vous mèneront jusqu’au village abandonné de Vatheia, parsemé de tours et offrant depuis son promontoire de jolies vues sur la mer.
En poussant un peu, vous arriverez au phare de Tenaro, qui marque la pointe la plus au sud de la Grèce continentale.
Mistra
En longeant le massif du mont Taygète, vous rejoindrez Sparte, l’antique rivale d’Athènes. La ville moderne n’a rien de spécial à signaler, et en fait l’antique Sparte non plus. Il faut dire que même à son âge d’or, elle ne brillait pas par le raffinement de son architecture et la délicatesse de son mode de vie.
Dirigez-vous plutôt vers un site autrement plus spectaculaire, à 5 km. de Sparte : la cité fortifiée de Mistra, inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Ce sont les croisés qui la fondèrent au XIIIe siècle, avant qu’elle ne devienne un haut lieu culturel et politique du monde byzantin.
Véritable nid d’aigle cerné de ravins, Mistra offre de sacrés points de vue sur les montagnes et la vallée de l’Eurotas. On visite encore les vieux monastères, le château-fort, le palais, des maisons… Autre avantage de la hauteur : une petite brise fraîche, toujours bienvenue en plein cœur de l’été.
Methoni
Nous entrons maintenant dans le sud-ouest du Péloponnèse : la Messénie.
Vous passerez sans doute par Kalamata, pas franchement jolie mais en revanche sympathique et assez animée ; ou par Koroni ; ou par la vraiment charmante bourgade portuaire de Pylos, avec sa baie et sa forteresse.
Mais je vous suggère de vous rendre à Methoni (ou « Modon » en français) pour sa citadelle maritime (c’est fou comme la Grèce est fortifiée !) qui s’achève par une belle tour vénitienne octogonale. Au-delà, c’est la Méditerranée sans obstacle jusqu’aux côtes libyennes… Un peu de romantisme au coucher de soleil !
Dimitsana et le cœur du Péloponnèse
En quittant la mer pour pénétrer dans le grand et tortueux massif montagneux du centre de la péninsule, c’est un autre Péloponnèse que l’on découvre… Une autre Grèce même (une Grèce sans la mer, vous imaginez ?).
Dans les premières entailles de l’arrière-pays, dans ces vallées qui ne sont pas sans rappeler certains coins de Corse, on trouve la cascade de Neda (près de Phigalie).
Une balade dans cette forêt typiquement méditerranéenne conduit à une chute d’eau plongeant dans un bassin circulaire. Il y en a de bien plus spectaculaires dans le monde, je le concède volontiers ; mais pour le Péloponnèse, c’est luxuriant et rafraîchissant au possible, surtout en plein été. C’est sympa avec des enfants aussi.
Dimitsana est un peu le centre de gravité de cette région magnifique et sauvage. À ne pas rater d’après moi : les impressionnantes gorges du Loussios et leur chapelet de monastères, notamment celui d’Aghios Ioannis Podromos, accroché au flanc de la falaise tel un monastère tibétain.
Olympie
Olympie ? Ce doux nom fait rêver. Le grand sanctuaire dédié à Zeus nous a légué les Jeux olympiques. La statue du roi des dieux grecs était l’une des sept merveilles du monde.
Mais puis-je être honnête ? De tout cela, il ne reste pas grand chose… Bien sûr, cela reste une étape incontournable, on ressent une pointe d’émotion tout de même.
Mais si les vieilles pierres vous attirent, je vous conseillerais plutôt de faire étape au temple d’Apollon à Bassae, perdu au bord d’une route de montagne (encore que la visite soit assez étrange, le temple étant entièrement recouvert par une tente protectrice).
Les gorges du Vouraïkos
Direction maintenant la côte nord du Péloponnèse, qui borde le golfe de Corinthe. Là se trouvent les gorges du Vouraïkos.
Il existe un train à crémaillère qui les remonte sur plus de 20 kilomètres, depuis Diakopto jusqu’à Kalavryta. Il serpente ainsi à flanc de falaise depuis… 1896 ! Si le cœur vous en dit, vous pouvez ne prendre qu’un aller-simple et redescendre les gorges en randonnée… en empruntant tout simplement les voies. Attention juste : éviter de les croiser sur les ponts et dans les tunnels (bon, il n’y a que 3 trains par jour en semaine et 5 par jour le week-end, cela laisse beaucoup de marge).
Comme annoncé en préambule, je vous propose maintenant de passer de l’autre côté du golfe de Corinthe, même s’il ne s’agit plus du Péloponnèse. Pour cela, il faut emprunter ↘️ le pont Rion-Antirion au nord-est de Patras.
Delphes
La côte nord du golfe de Corinthe recèle en effet quelques perles qu’il aurait été bien dommage de manquer en filant directement à Athènes après les gorges du Vouraïkos. Je pense par exemple au délicieux port de Naupacte : les montagnes du Péloponnèse composent ici une majestueuse toile de fond. Et puis, il y a aussi Galaxidi, lové dans un recoin un peu caché du golfe.
Mais le grand trésor de la région, c’est bien entendu Delphes et son célèbre sanctuaire d’Apollon, perché sur le flanc du mont Parnasse. Là, la Pythie (une prophétesse en transe) délivrait ses oracles attendus et redoutés.
Il en reste ce qui est peut-être l’un des sites les plus poignants du monde grec antique, fort bien conservé et prenant place dans un décor de toute beauté…
Se déplacer dans le Péloponnèse
J’évacue tout de suite la question : faut-il louer une voiture pour visiter le Péloponnèse ? Oui, bien sûr – ou bien allez-y avec votre propre véhicule. Les transports en commun ne sont pas du tout taillés pour vous permettre de découvrir la péninsule.
En ce qui concerne les conditions de circulation, sachez que le Péloponnèse n’est pas la région la plus touristique de Grèce. À ce titre, vous pourrez encore respirer sur les routes, même en plein été – ce qui est loiiin d’être le cas dans les îles par exemple.
Les panneaux de signalisation sont rédigés à la fois en grec et en caractères latins, donc pas de problème. Un GPS peut se révéler utile en quelques occasions mais globalement vous ne vous perdrez pas. Et si vous vous perdez, j’ai presque envie de dire : tant mieux ! Le Péloponnèse est fait pour cela.
Les Grecs peuvent bien sûr avoir la conduite un peu nerveuse, et cela peut être stressant dans les petits lacets de montagne notamment. Bon, que puis-je vous suggérer à part les laisser passer à la première occasion venue ?
Les routes sont en plus ou moins bon état. Les routes principales : pas de souci. Les routes secondaires : ça dépend. Mais rien qui ne vous empêchera d’arriver à bon port, ne vous faites pas de souci.
Crédits carte : Map tiles by Stamen Design, under CC BY 3.0. Data by OpenStreetMap, under CC BY SA.
28 commentaires
Pierre, merci pour votre retour rapide.
Si vous permettez j’ai encore besoin de 2 ou 3 conseils. Nous partons début octobre pour 12 jours. Au programme, Athènes et le Péloponnèse. Nous avons prévu 2 jours à Athènes et nous louons une voiture direction le Péloponnèse.
1- Pour la voiture : j’ai lu que le coin était assez montagneux (surtout le centre) et les routes sinueuses. Une petite voiture n’est peut-être pas appropriée ? Qu’en pensez-vous ?
2- Pour la partie Péloponnèse nous ne remontons pas jusqu’au nord. Le but étant de s’émerveiller et de découvrir sans avoir à cavaler et sans avaler trop de km en une journée. J’ai donc découpé la carte en commençant par l’Est (Nauplie, Epidaure, Mycènes) puis direction l’Ouest en passant par le centre (on m’a parlé de Dimitsana …). Arrêt à Olympie (j’avais prévu 2 nuits mais du coup il faut que je change de plan). Puis on descend vers Monemvasia en passant par Mistra. Monemvasia a vraiment l’air superbe j’ai donc prévu 3 nuits sur place pour pouvoir sillonner les alentours. Direction l’autre côté avec Methoni et Pylos. Puis retour depuis l’aéroport de Kalamata.
En gros j’en suis là : 2 nuits Athènes / 2 nuits Nauplie / 2 nuits Olympie / 3 nuits Monemvasia / 2 nuits Methoni.
Avez-vous des conseils pour optimiser ce voyage ? A savoir que nous préférons en voir moins mais en profiter que de vouloir tout faire à la va-vite.
Merci d’avance pour vos conseils.
Aurélia
Bonjour Pierre,
Merci pour ce récit très instructif. C’est une très bonne piste pour organiser son propre voyage.
Je lis qu’Olympie est incontournable mais qu’à priori elle ne nécessite pas un stop de 2 nuits. Vous confirmez ?
Bonjour Aurélia, merci beaucoup 🙂
Oui effectivement, je confirme. Pas besoin de passer 2 nuits pour Olympie.
Bon voyage !
Pierre
Bonjour Pierre, j’ai été emballé par vos descriptions, bravo. Je pars 2 semaines en Grèce avec la famille. On débute par Athène. Ensuite on se rend à Égine puis a Poros. Par la suite, on ne sait pas. Il vas nous rester 4 jours. Malheureusement, notre budget ne nous permet pas de louer une voiture. Nous pensions terminer par le Péloponnèse. Avez-vous des suggestions pour nous? Merci beaucoup
Bonjour, nous allons faire un séjour de 3 semaines en Grèce : Athènes + Péloponnèse + Delphes et les Météores + qqs jours dans une ile pour finir. Comme le voyage sera sur Juillet faut-il réserver les billets de ferry en avance ? Car nos horaires risquent de varier selon nos envies ;-).
Merci.
Bonjour Pierre!
Merci pour toutes ces informations!
Nous envisageons de faire ce tour fin octobre-début novembre avec 3 enfants.
Nous avons regardé les prévisions météo…on peut avoir frais, on peut avoir de la pluie. On n’ira pas à la plage ni en piscine, on le sait.
J’ai vu aussi que les sites touristiques ferment plus tôt!
Mais bon, ça nous fait vraiment envie de partir! Est-ce quand même envisageable ou complètement aberrant? Est-ce que les villes et. villages sont quand même un peu animés?
Merci d’avance
Estelle
Bonjour Estelle,
Merci pour votre commentaire ! Oui je dirais que ca vaut vraiment le coup. Alors certes les villages ne seront sûrement plus très animés (les villes comme Nauplie ou Patras vivent toute l’année) mais par contre vous verrez une autre Grèce, sans touristes. Pour ma part j’adore cela mais je ne suis pas à même de juger comment vivre cela avec 3 enfants.
Bonne préparation de voyage en tout cas,
Pierre
Bonjour
Quelle compagnie vous conseillez pour la location de voiture? (nous atterrissons à Kalamata)
Merci beaucoup !
Nauplie, Monemvasia et Methoni … et pas trop le Magne ? merci 🙂
Pour moi le Magne est faisable depuis le point de chute de Monemvasia 😉
Bonjour !
Nous souhaitons passer 7j sur place fin aout ( arrivée a Athènes) et on se demande où chercher nos hébergements – idéalement 2 à 3 lieux stratégiques qui nous permettent de rayonner. Une bonne façon d’alterner visites, plages ou criques calmes et jolis villages. Merci beaucoup !
Bonjour, oui d’après moi Nauplie, Monemvasia et Methoni sont des points de chute idéaux. Bonnes vacances !
Pierre
Bonjour, nous sommes une bande de 8 étudiantes en médecine qui allons partir en Grèce cet été dans le Péloponnèse et nous aimerions savoir si c’était possible d’aller sur les îles à côtés avec les voitures de location car j’ai lu que cela pouvait être compliqué et que certaines îles n’acceptaient pas les voitures. Si oui, quelles îles en particuliers nous conseilleriez-vous pour 2-3 jours de détente sur la plage avec de beaux paysages et où nous pourrions garer nos voitures ? Il y en a-t-il des assez grandes pour y passer 2 nuits où bien se visitent-elles sur la journée car trop petites ? merci beaucoup pour tous vos conseils !
Bonjour Philippine, oui effectivement les loueurs n’autorisent pas le passage des voitures de location sur les ferries…. (pour des raisons d’assurance). Autour du Péloponnèse, vous pouvez vous laisser tenter par Hydra, Cythère, Zakynthos et Céphalonie. D’après moi c’est cette dernière qui est la plus belle mais c’est un coup de coeur très personnel. Vous pourriez bien y rester deux jours. Je vous souhaite en tout cas de très belles vacances grecques ! Pierre
Bonjour, je cherche un circuit de 10 jours pour découvrir la mythologie, le circuit que vous proposez est bien mais par contre comment je peux intégrer des sites comme le mont olympe, Delphes , pourriez vous m’aider svp ? merci
Bonjour, si vous êtes plus axée mythologie, je vous conseille de ne pas faire tout le Péloponnèse mais de vous concentrer sur Corinthe, Mycènes, Sparte et Olympie. Vous gagnerez du temps pour visiter le nord de la Grèce. De Patras rejoignez directement Delphes via le pont Rion-Antirion, puis le mont Olympe via Lamia et Larissa. Vous pourrez rejoindre Athènes ensuite via Thèbes. En 10 jours vous devriez déjà avoir de quoi faire.
Bonjour Pierre,
Merci pour ces précieux conseils. J’ai besoin de quelques éléments supplémentaires pour finaliser la préparation d’un voyage de 17 jours au mois de juillet. Nous souhaitons finir par deux jours à Athènes et programmer 4 ou 5 lieux de séjour sur le Péloponnèse, que pourriez-vous me conseiller.
Merci pour votre retour.
Bonjour Didider, merci pour votre message ! En ce qui concerne les lieux de séjour dans le Péloponnèse je vous conseillerais Nauplie, Monemvasia, le Magne, Methoni et quelque part sur la côte nord de la péninsule (mais pas forcément Patras, la ville n’a pas beaucoup de charme pour moi). Je vous souhaite un beau voyage en Grèce… la chance 🙂
Pierre
Bonjour Pierre,
Nous sommes une famille avec 2 enfants et voyageons avec notre fourgon aménagé. Rien que de vous lire, on est convaincus pour aller passer 2 ou 3 semaines dans le Péloponnèse cet été! Pensez-vous qu’on peut bivouaquer dans la nature facilement avec notre fourgon? On se demande si c’est toléré dans cette région de Grèce comme ça l’est souvent dans les régions européennes peu touristiques, ou si il est nécessaire d’aller dans des campings. Ou sinon, savez-vous auprès de qui on pourrait se renseigner?
Merci pour toute cette mine d’informations qui donnent envie!
Mathilde
Bonjour Mathilde, merci pour votre retour !
En effet, j’aurais aussi d’envie d’aller dans le Péloponnèse cet été, d’autant plus que j’ai passé aussi des vacances d’enfance en fourgon aménagé 😉 Par contre, le camping sauvage est totalement interdit en Grèce… et étroitement surveillé, notamment par crainte de départs de feux de forêt. Je vous conseille fortement de passer vos nuits sur un camping, même si je suis bien d’accord que rien ne vaut un réveil à la fraîche en étant seul au monde…
Excellentes vacances à vous !
Pierre
Bonjour et merci pour vos conseils très clairs et persuasifs
Pensez vous qu’il est préférable de changer d’hôtel tous les soirs dans le trajet que vous recommandez ?
Où avez vous des lieux à nous indiquer d’où l’on peut rayonner sans faire trop de Km inutiles ?
Vous ne parlez pas de Cythère ?
Merci 1000 fois et bonne soirée.
Isabelle
Bonjour 🙂
Vous pouvez faire de l’itinérance complète ou bien, pour vous simplifier la vie, regrouper les étapes en 3 points je dirais : Nauplie, Monemvasia et Methoni.
En ce qui concerne Cythère, effectivement j’ai choisi de l’ignorer car le Péloponnèse a pour moi avant tout un accent « continental ». Vous pouvez y accéder en bateau depuis Néapoli, près de l’île d’Elafonissos.
Je vous souhaite un beau voyage !
Bien à vous,
Pierre
Bonjour Pierre
nous envisageons un séjour en Août avec nos enfants. Nous voulons bouger mais nous cherchons aussi un endroit où nous poser 4/5 jours en bord de plage, avec un peu d’animation. Que nous conseilleriez-vous ?
Merci d’avance
Julie
Bonjour Julie, merci pour votre message ! Quelle belle destination 🙂 Si vous cherchez un point de chute dans le Péloponnèse avec des plages et un peu d’animation, je vous suggère les environs de Nauplie (dans le nord-est du Pélponnèse), de Stoupa (dans le sud) ou de Pylos (sud-ouest de la péninsule). Bonne préparation de voyage, Pierre
Merci pour toutes ces informations très utiles, j’ai adoré tout lire avec attention, nous allons surement suivre vos instructions et conseils.
Super 🙂 Merci pour votre message !
Bonsoir, et merci pour ce beau développement sur la région !! Pensez-vous que la saison vers la mi-août jusqu’à fin septembre soit propice pour visiter le Péloponnèse ? Nous connaissons bien les Cyclades et nous nous disons que vu la crise sanitaire actuelle il serait peut-être plus avisé de faire la découverte du Péloponnèse…. car les îles pourraient ne pas être accessibles. Et si nous doublons la durée du même voyage que celui que vous présentez, cela permettrait de prendre le temps de visiter tranquillement !
Si vous avez d’autres conseils ! Merci encore
Marc
Bonjour Marc, oui je pense que cela peut être une bonne option ! Même si j’avoue ne pas avoir une véritable idée de la situation sur place. En tout cas, la perspective d’avoir la Grèce pour soi tout seul ou presque est… alléchante !
Bon voyage !
Pierre